En 1840, Flaubert pique une tête dans la Méditerranée, et plonge dans la modernité : «C'était le soir, au soleil couchant ; il y avait peu de monde, j'avais toute la mer pour moi.»1840, cette date semble marquer un tournant dans l'évolution des comportements. L'homme occidental fuit la ville, part à la conquête de la nature, redécouvre son corps. Demain, la vie sera ailleurs. Pour l'heure, Sand herborise, Mérimée lézarde au soleil. Bientôt le train va venir longer la côte et attirer des touristes toujours plus nombreux. En attendant, Maupassant en voilier vogue sur la mer infinie.Vers 1860, les hôtels et les villas fleurissent, les plages sont envahies de princesses russes et de miss convenables ; le littoral est en vogue, la spéculation immobilière bat son plein.Depuis, la fascination des écrivains pour la Méditerranée ne s'est pas démentie : sur les pentes sublimes, les pins d'Alep et les tamaris regardent la mer, la mer «si belle, si bleue, si calme, si souriante» (Flaubert), ou comme le dit Hugo la «mer illustre et rayonnante, éclairée par l'histoire et par le soleil».
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VOYAGE SUR LA COTE D'AZUR
Format 14.5 x 22 cm
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