C’est au milieu du XIIe siècle, alors que leur seigneurie s’étend au delà de la Loire et de la Saône, que les Beaujeu décident la fondation de Villefranche. ll s’agit de profiter de ce lieu de passage et d’échanges et également de faire pièce à leurs puissants voisins du sud : les Chanoines comtes de Lyon qui menacent le Beaujolais depuis leur château des Tours, à Anse.
Dès sa naissance, la ville nouvelle doit s’entourer de remparts. Cette enceinte délimite une zone de liberté et de franchises tout en protégeant la population des périls extérieurs. Pendant plus de six siècles, ces hauts murs et ces tours vont permettre à Villefranche de prospérer en sécurité pour devenir au début du XVIe siècle la capitale du Beaujolais.
Dans une première partie, Philippe Branche nous explique comment les Caladois se sont organisés pour bâtir ces fortifications et pour les défendre durant les nombreuses agressions et les différents sièges que dut subir la ville. Son récit prend fin en 1804, lorsque les édiles décident d’abattre les murailles pour permettre l’expansion urbaine : l’enceinte compte alors quatre portes et trente-deux tours ; elle mesure 1840 mètres de long.
Dans un second temps, ce fin connaisseur de l’histoire locale nous entraîne dans les rue du vieux Villefranche pour une véritable visite guidée des fortifications qu’il reconstitue pour nous à partir des quelques vestiges qui subsistent et de l’impressionnante documentation (textes, plans, illustrations) qu’il a su réunir.
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LES REMPARTS DE VILLEFRANCHE EN BEAUJOLAIS
100 Pages
Format : 23 x 16,5 cm
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