Un roman noir et en couleurs, espèce rare de polar sauce aigre-douce (comme dans la cuisine slave généralement) écrit, comme toujours, entre le chevalet et le saxo. Le narrateur, principal personnage de l’histoire, se trouve invité à participer à une enquête sur de mystérieux décès dans un quartier, à défaut d’être haut en couleurs, plutôt gris et triste comme une bouteille de wódka vide. L’action se déroule dans une ville dont l’identité n’est jamais mentionnée puis dans une forêt, pas très éloignée de la cité où l’on assiste finalement à un joli carnage, mêlant des acteurs des plus pittoresques. On ne connaît pas non plus le nom du pays mais on devine assez vite duquel il s’agit.
Outre les autochtones typiques, des Français et des Basques apportent du piment à la vie du narrateur et quelques soucis, bien entendu. Le cadre est presque banal mais les descriptions précises font déambuler le lecteur dans tous les coins sans jamais le perdre. Les répliques sont souvent cocasses, De bonnes surprises et quelques scènes très originales ajoutent à une écriture fluide, simple et efficace voire cinématographique les qualités qu’on attend d’un bon bouquin.
L’auteur : Janusz Malik, Artiste-auteur pyrénéen de souche polonaise. Arrive en France (et au monde) en mai 1958. Il grandit au sein de la communauté polonaise artésienne, très soudée et culturellement très forte. Scolarité franco-polonaise et éducation musicale rigoureuse (soliste de concert encore adolescent) le destinent tout naturellement à choisir une voie dans un univers culturel. Aussi devient-il très vite un authentique conteur. Il s’invente un monde sur toile, sur cahier, sur portée et sur sol (créateur du Jardin des poètes & des anges). On trouve ses peintures dans de nombreuses collections particulières de par le monde et dans des musées français et canadien.
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LA NUIT DES LONGS BOUDINS
Format : 15 x 21 cm
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