Les Boutières, un territoire méconnu ! Territoire méconnu les hautes Boutières ! Pourtant, tel monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, peu de Français ignorent où la Loire, fleuve mythique, prend sa source ! Ne pouvant évoquer la totalité du territoire des Boutières dans cet ouvrage, celui-ci se limite à sa partie la plus montagneuse, les hautes Boutières, terre de contrastes, faite de sommets dont le plus haut, le mont Mézenc culmine à 1753 mètres, mais aussi de sucs, necks ou dykes, vestiges d’une époque de volcanisme actif et de profondes vallées. Pour évoquer cette région, il faut bien sûr parler de son évolution démographique en constante diminution dans les cantons et les communes qui pourtant ne manquent pas d’attraits, mais il faut pouvoir vivre au pays. Les hautes Boutières, terre de volcans et de cailloux mais aussi terre d’eau avec ses innombrables sources, rivières et ruisseaux, un pays aux hivers souvent rudes qui ont façonné un habitat capable de résister aux diverses tourmentes, pluie, vent et neige pouvant former des congères de plus de huit mètres.Les hautes Boutières, terre de contrastes géographiques mais aussi de contrastes religieux où catholiques et protestants, pendant longtemps, se sont affrontés ; terre aussi de contraste végétal où tous les étages arboricoles sont présents faisant changer les paysages à chaque saison : les verts tendres et les ors des jonquilles ou des genêts en fleurs au printemps, les fleurs solaires et lumineuses des châtaigniers au début de l’été, les tonalités contrastées de rouge, de brun ou d’or lorsque hêtres, chênes et peupliers se parent de leur robe automnale. Les hautes Boutières sont aussi terre de châteaux, La Motte, La Chèze, Neyli, Lavis, Arcens et bien sûr, perché sur son nid d’aigle le château de Rochebonne, un des trésors de l’Ardèche. Mais, peut-on évoquer un territoire sans parler des hommes qui y ont vécu et qui, par leur travail, l’ont façonné ?
Alain Amsellem, parisien tombé amoureux des Boutières depuis 57 ans, ancien cadre à EDF-GDF, de formation technique, n’avait pas spécialement de prédisposition pour l’écriture mais sa passion pour cette région et pour l’Histoire l’a amené à écrire chaque année des articles dans «Boutières en histoire» depuis la création du Comité d’études et de recherches historiques des Boutières en 2007, une émanation de l’Association des «Amis de Rochebonne» au sein de laquelle il participe activement et physiquement à la sauvegarde des vestiges du château avec d’autres bénévoles, et dont il est actuellement vice-président.
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HAUTES BOUTIERES D’ARDECHE
134 Pages
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